Thèse: relation entre les évènements magmato-tectono-métamorphiques varisques et la métallogénie du W-S
Référence : UMR5563-GUIEST-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31400 TOULOUSE (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Le tungstène (W) est un métal très dur, dense et réfractaire, utilisé surtout sous forme de carbure et d’aciers spéciaux. Ce métal est aujourd’hui incontournable pour de nombreuses applications industrielles européennes, notamment dans les domaines de l’aéronautique (aubes de turbines des moteurs d’avion), de l’énergie (machines-outils destinées à la fabrication de centrales et générateurs) et de l’armement (blindages). Depuis 2011, la commission européenne a régulièrement classé le W parmi les matières premières critiques qui présentent un risque à la fois en termes d’approvisionnement et de vulnérabilité pour l’industrie des hautes technologies. La France possède plusieurs gisements de W-Sn qui ont été exploité par le passé, la plupart étant situé dans le Massif Central.
Le district à W-Sn du sud du Massif Central présente une association originale entre des minéralisations péri-granitiques « classiques », de type filonien à veines de quartz à wolframite ([Fe,Mn]WO4) et cassitérite (SnO2), tel que le gisement de Montredon-Labessonnié (Tarn), et des minéralisations atypiques concordantes à la foliation métamorphique régionale (dites stratoïdes) à scheelite (CaWO4) et fluorite (CaF2), tels que les gîtes de l’Hom-Haut et l’Auriole autour du dôme de Montredon-Labessonnié et les indices de la bordure sud-est du dôme anatectique de la Montagne Noire. Si l’origine essentiellement magmatique-hydrothermale et l’âge tardi-varisque des minéralisations filoniennes font consensus, il n’existe aucun modèle satisfaisant pour expliquer l’origine des minéralisations stratoïdes à W-Sn-F. A l’échelle régionale, les minéralisations stratoïdes sont localisées dans les terrains métasédimentaires d’âge Néoprotérozoïque à Cambrien qui entourent les dômes de gneiss de Montredon-Labessonnié et de la Montagne Noire. Sur la bordure sud-est de la Montagne Noire, la minéralisation en scheelite est présente de manière discontinue sur une bande de 20 km de longueur à proximité immédiate de la zone axiale. A l’échelle locale, ces minéralisations sont localisées dans des niveaux carbonatés peu épais (moins de 10 m) intercalés avec des micaschistes et des paragneiss et concordants à la foliation régionale. Les études paragénétiques préliminaires indiquent que la scheelite est associée à une paragenèse métasomatique formée en conditions rétrogrades, en lien probable avec l’exhumation des dômes de gneiss correspondant ainsi à un modèle péri-anatectique. Cependant, l’âge des minéralisations, l’origine des fluides et des métaux et le lien avec l’histoire magmato-tectono-métamorphique des dômes restent à préciser.
A partir de ce constat, le projet proposé vise 4 objectifs principaux : (1) Déterminer avec précision l’âge et la durée des évènements minéralisateurs à W-Sn et/ou de déformation et les replacer dans l’évolution tectonique tardi-varisque. (2) Déterminer la nature et la source des fluides responsables de
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur