
Thèse H/F : Amélioration des surfaces de prothèses métalliques de nouvelle génération par grenaillage u
Référence : UMR7239-AURAUB-003
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 57073 METZ (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200 brut par mois € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Contexte et Problématique :
L’intérêt principal du projet Icarus Fall concerne les problèmes de vieillissement de la population et les surcoûts liés aux infections post-opératoires lors de la pose de prothèse. Les infections du site opératoire en chirurgie traumatologique sont peu fréquentes (1-2 % pour la chirurgie programmée) mais pourvoyeuses de complications sévères (nécrose osseuse, infection généralisée…) dans 33 % des cas en moyenne et un taux de mortalité de près de 5 %. Ces problématiques représentent des coûts économiques très importants qui atteindront, aux Etats-Unis, près de deux milliards de dollars d’ici 2030. La recherche de nouvelles technologies permettant de palier à ces infections est donc primordiale. En France, bien que la Haute Autorité de Santé n’avance aucun chiffre dans son rapport, la chute du taux d’infection ostéoarticulaires périprothétiques sous le seuil des 0,5 % induirait un gain financier considérable pour l’Etat et pour les assurances, se chiffrant en millions d’euros par an.
Dans certaines prothèses, (I) une enveloppe métallique plus ou moins fine vient englober l’extérieur de la prothèse et sert de frontière infranchissable entre les tissus vivants et les lattices afin de pouvoir facilement réaliser son remplacement chirurgical en cas de besoin. À l’opposé, (II) d’autres prothèses vont volontairement conserver la structure poreuse au contact du tissu afin de favoriser l’ostéointégration. Dans les deux cas, les lattices permettent de proposer des modules apparents d’élasticité contrôlés en fonction de la densité et du motif. L’objectif étant d’adapter le module d’élasticité de l’implant à celui de l’os afin de diminuer le « stress shielding ».
Dans le premier cas (lattices avec enveloppe), les enveloppes constituent la partie fragile car leur finesse permet la propagation rapide des fissures de fatigue, sièges d’infection en site osseux. Il existe un traitement de surface permettant de retarder la fissuration appelé SMAT (Severe Mechanical Attrition Treatment) et qui consiste à grenailler la surface d’une pièce placée dans une chambre fermée. Cette chambre est posée sur une sonotrode mettant en mouvement les billes par vibrations ultrasoniques. Les chocs répétés à la surface vont d’une part engendrer une nano-structuration de la microstructure de surface par écrouissage sévère et d’autre part créer un gradient de contraintes de compression en sous-surface. Le couplage de ces deux aspects permet d’augmenter la résistance en fatigue en empêchant l’amorce et la propagation des fissures. Les premiers résultats de la thèse de Tania Sola Saiz montrent qu’il est possible de grenailler des couches minces de 0,4 mm d’épaisseur sans les endommager, ce qui permet d’alléger les prothèses tout en augmentant leur résistance. Les essais de flexion rotative ont également montré une augmentation importante de la tenue en fatigue (jusqu’à 400 % dans certains ca
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur