
Thèse en modélisation numérique de la formation des karsts pour la protection de la ressource en eau H/
Référence : UMR5243-HELOUR-064
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 34095 MONTPELLIER (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels La rémunération est d'un minimum de 2200,00 € mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Le sujet de thèse proposé s’inscrit dans la thématique de la formation et la dynamique des milieux karstiques dans le cadre de l’ANR KASPER (https://anr-kasper.gm.umontpellier.fr). Ces milieux fournissent la ressource en eau d’un quart de la population mondiale et représentent la principale ressource en eau pérenne du bassin Méditerranéen. La compréhension de leurs propriétés physiques (structurales et hydrodynamique) ainsi que leur fonctionnement est indispensable pour une gestion adéquate de la ressource en eau. Pour cela, il est nécessaire d’approfondir notre compréhension des conditions et processus hydro-géochimiques déterminants la formation des karsts et leur fonctionnement.
Ce projet s’intéresse en particulier à la théorie de la fantômisation des karsts supposant un découplage des processus hydriques et chimiques le long de discontinuités et hétérogénéités existantes. Pour cela, des simulations numériques seront effectuées avec un code de recherche existant (type PFLOTRAN) de l’échelle d’une fracture à l’échelle du réseau de fractures avec les étapes suivantes : (i) L’injection d’un fluide réactif dans une fracture avec de fortes hétérogénéités minéralogiques de la roche environnante et comparaison avec des expériences en laboratoire. (ii) Simulations à l’échelle du réseau de fractures et impact de la dissolution des carbonates sur les propriétés du réseau. (iii) Application au site du Larzac avec l’intégration de différents types de données terrain.
Ce sujet nécessite une bonne connaissance physique des processus d’écoulement, transport, et réactions (géo)chimiques, et un intérêt pour les sciences de l’environnement, en particulier l’hydrogéologie. Des connaissances en modélisation sont aussi nécessaires, avec des notions sur les méthodes de discrétisation, schémas numériques, et couplage de processus.
Contexte :
Le doctorant ou la doctorante sera employé par le CNRS (délégation Occitanie Ouest) et inscrit à l’école doctorale GAIA de l’Université de Montpellier (filière STE, Sciences de la Terre et Environnement, https://adum.fr/as/ed/page.pl?site=gaia&page=l_ed_gaia).
Il ou elle sera accueilli dans le laboratoire Géosciences Montpellier (UMR5243, https://www.gm.umontpellier.fr) qui regroupe des chercheurs CNRS et enseignants-chercheurs de l’Université de Montpellier et qui est rattaché à l’Observatoire des Sciences de l’Univers OREME (Observatoire de REcherche Méditerranéen de l’Environnement). La personne recrutée sera intégrée à l’équipe TMP (Transport en Milieux Poreux) et dans l’axe de recherche Hydrosystèmes en lien avec le Plateau de Calcul Numérique du laboratoire. L’encadrement sera effectué par Delphine Roubinet (chercheure CNRS) en collaboration avec Linda Luquot (chercheure CNRS) pour la partie expérimentale et Philippe Vernant et Cédric Champollion (maîtres de conférence) pour la partie terrain. Deux ingénieurs sont en appui de ce projet : Gérard Lods,
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Aucun
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur