
Thèse de doctorat (H/F) en théorie des systèmes et contrôle – "Contrôle des sous-harmoniques dans les s
Référence : UMR5007-DANAST-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 69622 VILLEURBANNE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2200€ brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Contrôle des sous-harmoniques dans les systèmes non linéaires : application aux réseaux électriques
L’essor des énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire et éolienne, entraîne une transformation profonde des réseaux électriques modernes. La transition vers un mix énergétique plus propre repose de plus en plus sur l'utilisation de ressources à base d'onduleurs (Inverter-Based Resources - IBRs), qui remplacent progressivement les générateurs synchrones traditionnels. Toutefois, cette évolution introduit de nouveaux défis en matière de stabilité et de régulation des réseaux électriques, notamment l’émergence de phénomènes sous-harmoniques. Ces oscillations complexes, qui apparaissent à des fréquences inférieures à la fréquence fondamentale du réseau, ne sont pas toujours détectées par les analyses harmoniques classiques utilisées en phase de conception. Elles peuvent entraîner une dégradation des performances des équipements, des pertes économiques significatives et, dans certains cas, compromettre la sécurité du réseau.
L'objectif de cette thèse est d'étudier les origines des sous-harmoniques dans les réseaux électriques, en développant une approche rigoureuse basée sur la théorie des systèmes dynamiques et du contrôle non linéaire. Plusieurs questions de recherche seront explorées :
Quels sont les mécanismes fondamentaux responsables de l’apparition des sous-harmoniques dans les IBRs ? Pourquoi les modèles actuels des IBRs échouent-ils à capturer ces phénomènes de manière précise ? Quelles stratégies de contrôle peuvent être développées pour atténuer ou supprimer ces oscillations indésirables ?
Les résultats de cette thèse contribueront à une meilleure compréhension des interactions dynamiques dans les réseaux électriques modernes et fourniront des outils concrets pour améliorer leur conformité et leur intégration dans les infrastructures existantes.
Cette thèse s’inscrit dans un projet conjoint entre le CNRS et Imperial College London. Le doctorant interagira étroitement avec les chercheurs des deux institutions et effectuera un séjour de trois mois à Imperial College.
Profil recherché : Nous recherchons un candidat ayant une formation solide en contrôle des systèmes et en mathématiques appliquées (analyse non linéaire, théorie des systèmes). Une connaissance de base en ingénierie électrique sera également un atout pour mieux appréhender le contexte des réseaux électriques et des onduleurs.
Références :
[1] Y. Cheng et al (2023). Real-world subsynchronous oscillation events in power grids with high penetrations of inverter-based resources. IEEE Transactions on Power Systems, 38(1): 316–330.
[2] Hayashi, C. (2014). Nonlinear oscillations in physical systems (Vol. 432). Princeton University Press.
[3] Fyrillas, M. M., & Szeri, A. J. (1998). Control of ultra-and subharmonic resonances. Journal of Nonlinear Science, 8: 131-159.
[4] Astolfi, D., Praly, L., & Marcon
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Contraintes et risques :
Cette thèse sera principalement théorique, sans expérimentation physique ou mise en œuvre sur des plateformes industrielles. Toutefois, les résultats obtenus devront être validés sur des modèles représentatifs des réseaux électriques modernes.
Le doctorant devra prendre en compte une mobilité internationale dans le cadre de la collaboration avec Imperial College London, incluant un séjour de trois mois à Londres et des échanges réguliers entre les deux institutions. Une capacité d’adaptation à un environnement de recherche international et une bonne autonomie seront donc des atouts pour réussir dans ce projet.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur