PROJET THESE H/F: Développement de biosenseurs fluorescents pour la détection de kinases chez les virus

Sujet de thèse :
Les Pandoravirus constituent une famille de virus géants (girus) qui infectent le protozoaire Acanthamoeba. Ils possèdent un génome codant pour 500 à 2500 protéines, dont la plupart n’ont peu ou pas d’homologues cellulaires et viraux. Récemment, plusieurs protéines possédant des domaines catalytiques similaires aux protéine kinases eukaryotes ont été identifiées, mais leurs fonctions dans le cycle d’infection de l’hôte n’ont pas encore été caractérisées.
Le projet de thèse proposé aura pour objectif de développer des biosenseurs fluorescents de nature peptidique permettant de caractériser l’activité kinase des protéines virales identifiées comme des kinases potentielles, grâce à l’expertise du laboratoire d’accueil qui a déjà développé une boîte à outils de peptides substrats et de biosenseurs rapporteurs d’activités kinases humaines avec des preuves de concept in vitro, in cellulo et in vivo (pour revue Morris M.C. Life 2022; Morris M.C. EurJOC 2022). Dans un premier temps, des biosenseurs sélectifs, permettant une détection sensible et quantitative des activités kinases virales, seront élaborés et caractérisés. Ces outils seront ensuite appliqués à l’étude des fonctions des kinases virales dans le cycle viral et dans le processus d’infection de l’hôte in vitro et in vivo. Enfin, ces biosenseurs seront exploités pour cribler des banques de petites molécules afin d’identifier des inhibiteurs permettant de bloquer certaines étapes du cycle d’infection virale.
Ce projet fait partie du projet PHOSPHO-gi-RUS financé par l’ANR, qui consiste à explorer le rôle de la phosphorylation dans le cycle viral des Pandoravirus, en combinant des approches biochimiques, bioinformatiques, phosphoprotéomiques, structurales et par imagerie, pour la caractérisation spatiale, temporelle et structurale des kinases identifiées.

Contexte :
Ce projet de thèse sera développé dans le cadre du projet PHOSPHO-gi-RUS financé par l’ANR, qui consiste à explorer le rôle de la phosphorylation dans le cycle viral des Pandoravirus, en combinant des approches biochimiques, bioinformatiques, phosphoprotéomiques, structurales et par imagerie, pour la caractérisation spatiale, temporelle et structurale des kinases identifiées.