Postdoc (H/F) - Effet de la génétique de l'hôte sur le pathobiote
Référence : UMR2594-FABROU-009
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31326 AUZEVILLE TOLOSANE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) entre 2991 et 4166 euros bruts mensuels selon expérience € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Les maladies infectieuses sont souvent le principal agent sélectif dans la nature, et nous ne pouvons pas comprendre comment les populations naturelles évoluent sans comprendre leurs agents pathogènes. Au-delà de l'immunité de l'hôte et des conditions abiotiques, un facteur important déterminant la capacité des agents pathogènes à envahir et à proliférer chez un hôte est le microbiote résident. Cependant, nous commençons seulement à en entrevoir ses multiples impacts. Nous en savons encore moins sur les interactions entre les agents pathogènes eux-mêmes. Tout effort pour expliquer comment les communautés d’agents pathogènes, ou pathobiote, se développent au sein d'un hôte nécessite de comprendre comme les agents pathogènes interagissent entre eux et comment ces interactions pathogène-pathogène sont modulées par le microbiote de l’hôte, la génétique de l’hôte et l’environnement abiotique. Dans le projet PATHOCOM (https://figshare.com/articles/preprint/PATHOCOM_proposal/13174337), nous visons à mettre en place un programme qui intègre des observations de terrain à large échelle du microbiote/pathobiote chez la plante Arabidopsis thaliana, avec des tests expérimentaux à ultra haut débit d’interactions dépendantes de l'hôte entre les agents pathogènes, permettant par la suite de prédire des communautés persistantes d’agents pathogènes par modélisation. Dans ce contexte, le projet postdoctoral s’inscrit dans la troisième étape du projet PATHOCOM, qui vise, entre autres, à tester l’effet de la génétique d’A. thaliana sur les interactions entre 6 souches bactériennes pathogènes (3 souches de l’espèce pathogène Pseudomonas syringae et 3 souches de l’espèce Xanthomonas campestris). Pour atteindre ces objectifs, la personne recrutée devra (i) mettre en place des expériences de GWA mapping de grande ampleur en conditions in vitro et en conditions de champ, et (ii) valider fonctionnellement plusieurs QTLs en utilisant des outils d’édition des génomes de plantes de dernière génération (e.g. CRISPR/Cas9). La personne recrutée travaillera avec un panel de 200 souches du sud-ouest de la France séquencées avec la technologie Illumina, dont 50 aussi séquencées avec la technologie PacBio. La personne recrutée bénéficiera d’outils permettant d’effectuer du phénotypage haut-débit (e.g. robots pipeteurs, souches bactériennes barcodées, imagerie haut-débit de la croissance végétative…). Ce projet postdoctoral de 24 mois (+12 mois renouvelables) est financé par l'ERC (European Research Council) et sera réalisé dans le cadre d'un projet interdisciplinaire et collaboratif avec les groupes de recherche de Detlef Weigel (Max Planck Institute, Tübingen, Allemagne) et Joy Bergelson (Université de New-York, États-Unis).
Activités :
Le/la postdoc sera en charge de mettre en place des expériences de GWA mapping afin de tester l’effet de 200 accessions naturelles d’A. thaliana sur 6 paires de souches pathogènes en co
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Profil recherché
Competences :
Les candidats/candidates doivent avoir de très fortes compétences en (i) génétique quantitative, (ii) design de plans expérimentaux pour des expériences de phénotypage avec plusieurs milliers de plantes, et (iii) analyses biostatistiques de gros jeux de données. Des compétences en biologie moléculaire pour fonctionnellement valider des gènes candidats sous-jacents à des QTLs de plante seront un réel plus. Un très bon niveau en anglais est requis.
Contraintes et risques :
Le/la postdoc sera localisé(e) au LIPME, mais devra réaliser 3-4 séjours de 6 semaine chacun dans le laboratoire de Joy Bergelson pour la mise en place d’expériences de GWA mapping en conditions de champ. Le laboratoire est régi par un règlement intérieur.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur