Post-doctorat pour l'étude théorique des reactions hétérogènes dans la combustion de l'aluminium (H/F)
Référence : UPR8001-ALAEST-006
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 31031 TOULOUSE (France)
Partager la page
Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.
- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
-
Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Entre 2 991,58 € et 4 756,76 € € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
La combustion de l'aluminium présente des similitudes avec la combustion des gouttelettes de carburant liquide, la réaction étant principalement limitée par la diffusion de l'oxydant vers la particule et la vaporisation du métal à partir de la surface. Une zone de flamme se forme à une distance de 1,5 à 4 équivalent rayons de particules, où l'oxydant et l'aluminium vaporisé se rencontrent et réagissent. La chaleur générée par cette flamme est conduite vers la surface de la particule, favorisant une vaporisation supplémentaire de l'aluminium. Cependant, contrairement aux carburants hydrocarbures liquides, la combustion de l'aluminium produit un oxyde en phase condensée. Cet oxyde forme des particules de fumée submicroniques qui entourent l'aluminium et créent une traînée de flamme visible. De plus, une partie de l'oxyde d'aluminium issu des produits de réaction peut diffuser à nouveau vers la surface de la particule, influençant ainsi la dynamique globale de la combustion. Les réactions hétérogènes se produisant à la surface de la particule en combustion, fortement influencées par l'environnement oxydant, restent mal comprises et nécessitent des recherches supplémentaires. Notamment, la condensation des atomes et molécules d'oxygène, ainsi que des espèces gazeuses de sous-oxydes d'aluminium, peut former des couches barrières (alumine) qui modifient dynamiquement la chimie de surface et la pénétration en profondeur/sous-surface, modifiant ainsi la réaction de combustion globale. Ce problème, hors de portée des techniques expérimentales, nécessite une modélisation multi-échelle.
Le candidat travaillera à la modélisation de ces processus aux petites échelles. Les questions clés à comprendre sont : Comment les sous-oxydes se condensent-ils sur le métal en combustion ? Sont-ils adsorbés à la surface ou transportés par le mouvement du gaz ? Si les sous-oxydes se condensent, quelle est l'influence des réactions de surface hétérogènes sur les processus d'oxydation et de vaporisation de l'aluminium ? Quel est le processus de production d'oxyde d'aluminium liquide à partir de la condensation des sous-oxydes d'aluminium sur la gouttelette en combustion ?
Activités :
• Sélection des potentiels interatomiques appropriés pour les calculs en DM : des potentiels interatomiques ou champs de force précis sont essentiels pour modéliser les réactions impliquant des combustibles métalliques. En plus des simulations type AIMD, il pourrait être important de sélectionner ou de développer des champs de force réactifs (potentiels ReaxFF) capables de capturer les processus de rupture et de formation de liaisons pendant la combustion ou l'oxydation. Pour l’aluminium, il est essentiel d’adapter ces potentiels afin de reproduire les propriétés observées expérimentalement dans des conditions environnementales variées (température, pression, composition gazeuse).
• Prise en compte des conditions environnementales
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
Doctorat en science des matériaux ou chimie des matériaux
Expérience préalable en : dynamique moléculaire (basée sur la DFT) et potentiels réactifs (ReaxFF, logiciel LAMMPS)
Connaissance des bases de la cinétique chimique (une expérience avec le logiciel Cantera est un atout)
Anglais (parlé et écrit)
Capacité à travailler en équipe
Connaissance du système d’exploitation Linux et de certains langages de programmation usuels : Python, C
Contraintes et risques :
RAS
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
-
Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
-
Vacant
-
Chercheuse / Chercheur