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Post-doctorat H/F: Estimation non-destructive de contraintes résiduelles en fabrication additive

Référence : UMR8006-PIEMAR-006

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 75013 PARIS 13 (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Entre 2992 et 4969 € bruts selon expérience € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Les pièces obtenues par fabrication additive (métallique, polymère ou béton) sont caractérisées par un fort état de contraintes internes qui sont à l'origine de phénomènes catastrophiques à l'échelle globale comme locale: distortions géométriques, initiation de fissures, flambement en cours de fabrication.. Malgrès le développement de stratégies de diminution des contraintes résiduelles en post-fabrication, celles-ci restent un verrou majeur pour la fabrication de pièces structurelles par fabrication additive, loin des promesses associées à cette famille de procédé concernant les défis sociétaux, technologiques et environnementaux actuels : réduction de la consommation d'énergie, relocalisation et rationalisation des moyens de production, optimisation et fonctionalisation des structures.
Un effort scientifique conséquent est donc associé à la compréhension des mécanismes de génération des contraintes résiduelles pendant la fabrication, avec la formulation de modèles prédictifs variés. Ces développements théoriques s'accompagnent naturellement d'études expérimentales visant à les valider. Cependant, l'état de l'art des méthodes d'estimation de contraintes résiduelles se basent sur une mesure de déformation (ex: méthode du contour, trou incrémental, Diffraction aux Rayons X, etc.). La connaissance necessaire des lois constitutives devient alors extrêmement limitante dans le cas des pièces imprimées, souvent caractérisées par un comportement non-linéaire, anisotrope et hétérogène.
De façon alternative, certaines méthodes d'Evaluation Non Destructive (END) sont formulées sur la théorie de l'acousto-élasticité, qui décrit la réponse d'une structure face à une perturbation dynamique par rapport à une configuration initiale soumise à champ de contraintes internes quasi-statiques. Cette contrainte intervient alors dans les équations du mouvement par le biais (1) d'une variation de la raideur tangente matérielle associée à la non-linéarité du comportement; (2) d'une raideur géométrique faisant directement intervenir le tenseur de contraintes à estimer. Toutefois, ces méthodes d'END par ultrasons se focalisent sur le premier effet -la variation de raideur matérielle- qui, encore une fois, fait l'hypothèse de la connaissance des lois constitutives. L'effet géométrique est donc négligé, car la nature des données experimentales utilisées -une signature ultrasonore mesurée à une fréquence et une position uniques- ne permet pas de séparer les deux effets.
Le projet ANR ITHERATE (In-situ estimation of Transient HEterogeneous Residual stress fields in additive manufacturing via the AcousTo-Elastic effect) se propose de tirer avantage du développement récent et local de méthodes de mesures plein-champ associées à des procédures de traitement de signal de façon à réaliser une analyse large-spectre de la réponse edynamique de la structure d'intérêt à partir de laquelle une estimation de l'état de contrain
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Competences :
Mécanique des structures, mesures plein-champ, méthodes inverses.
Contraintes et risques :

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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