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H/F Pharmaco-modulation des épithéliums pour l’induction de l’expression des peptides antimicrobiens

Référence : UMR8197-VALHER-146

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 75230 PARIS 05 (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Entre 3 000€ and 4 700€ selon l'expérience € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Prendre part au développement d’une stratégie thérapeutique innovante visant à lutter contre la résistance des bactéries aux antibiotiques par la pharmaco-modulation des gènes codant des peptides antimicrobiens chez la cellule épithéliale intestinale humaine.
Contribuer à la compréhension des mécanismes fondamentaux régulant les gènes codant les peptides antimicrobiens de l’immunité innée humaine.
Activités :
Le projet s'inscrit dans le cadre d’un consortium Européen visant à prévenir ou traiter les infections des muqueuses, et les situations de conflit pouvant exister entre un individu et son microbiote, par le développement d’une stratégie thérapeutique innovante basée sur des molécules immuno- modulatrices stimulant l'expression des peptides antimicrobiens du système immunitaire. Face à la résistance des bactéries aux antibiotiques, cette nouvelle stratégie thérapeutique est pertinente dans la lutte contre les infections endémiques dans les pays émergents, et face aux pathologies infectieuses ou inflammatoires rencontrées dans les pays industrialisés.
L’objectif du projet est double et consistera à (i) caractériser le mécanisme d’action de molécules immuno- modulatrices identifiées par criblage et capables de stimuler l’expression des gènes humains de peptides antimicrobiens, et à (ii) déchiffrer certains mécanismes fondamentaux de la régulation de ces gènes de l’immunité innée des muqueuses. Le/la candidat(e) étudiera les circuits d’activation ou de répression, ainsi que l’impact des molécules immuno- modulatrices, sur l’expression de ces gènes. In fine, le projet permettra de sélectionner parmi les molécules thérapeutiques identifiées de futurs candidats médicaments qui pourront entrer dans un pipeline de R&D développé au sein du consortium, dans la perspective d’un essai clinique de phase I.

Contexte de travail :
Le projet Européen MaxImmun est basé sur un consortium constitué de six partenaires Français (INSERM, CNRS, ENS), Allemand (HZI), Suédois (UU), et de la société de biotechnologie ImmunRise Technologies (IRT). L’objectif consiste à développer une stratégie thérapeutique innovante permettant de lutter contre la résistance des bactéries pathogènes aux antibiotiques.

Profil recherché

Competences :
Compétences
- Biologie cellulaire
- Biologie moléculaire
- Signalisation cellulaire
- Régulation génétique
- Régulation épigénétique

Connaissances
- Immunité innée
- Peptides antimicrobiens et inflammation
- Signalisation cellulaire
- Régulation génétique et épigénétique
- Conduite d’un projet de recherche
- Principes et technique de la communication
- Langue française et anglaise : B2 à C1

Savoir-faire
- Techniques d’édition de génome et d’epigénome
- Extinction de l’expression des gènes par siRNAs
- Immunoprécipitation de la chromatine
- RNA-seq et analyse des données
- Analyse de l’expression des gènes par PCR quantitative en temps réel (qPCR)
- Analyse de la sécrétion des peptides antimicrobiens par test ELISA
- Culture de cellules humaines
- Avoir une très bonne maitrise de la langue française et anglaise (écrit et oral)
- Avoir le sens de l’organisation, l’esprit pratique et critique, et savoir anticiper
- Maîtriser les outils Excel, Word, Power-Point, Prism

Savoir-être
- Être autonome
- Être curieux
- Être ouvert d’esprit
- Avoir le sens du relationnel
- Avoir le sens de l’anticipation
- Avoir le sens des priorités
- Avoir l’esprit d’initiative
- Avoir l’esprit de synthèse
- Être réactif et dynamique
- Être rigoureux et organisé
- Avoir le sens de la confidentialité


Contraintes et risques :
Les risques habituels contrôlés dans un laboratoire de biologie expérimentale.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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