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Doctorant/doctorante en Modélisation multi-échelle du processus de broyage des résidus végétaux (H/F)

Référence : UMR5508-FRARAD-001

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 34095 MONTPELLIER (France)
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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
Les matières végétales sont utilisée dans divers secteurs tels que l'alimentation, la pharmacie, la chimie, la construction et la bioraffinerie [Mayer-Laigle, 2018]. Néanmoins, les résidus de l’utilisation des plantes, représentant une ressource en matière carbonée, souvent relégués à des applications de faible valeur. Pour utiliser ces matières dans des applications à forte valeur ajoutée, une compréhension approfondie des processus de broyage et de séparation des résidus végétaux est nécessaire. Prédire les distributions de taille et la consommation d'énergie lors des opérations de comminution pose des défis scientifiques significatifs. En effet, il faut tenir compte de la compositions et des structures histologiques des tissus végétaux, ainsi que de la physique complexe du broyage, y compris le comportement de particules fragmentables dans des écoulements [Nguyen, 2015; Orozco, 2015].

L'objectif de ce projet de thèse est de développer une approche multi-échelle englobant au moins trois niveaux : 1) la cellule et le tissu végétal, 2) la particule de résidu de plante, et 3) la poudre de résidu végétal (échelle du procédé). La mécanique classique de la fracture, bien qu'efficace pour les matériaux homogènes, ne traite pas adéquatement la complexité des milieux hétérogènes [Anderson, 2017; Blanc, 2021]. La distribution statistique et les gradients de propriétés mécaniques jouent un rôle critique ; les micro-fissures se formant dans les phases les plus faibles (vides, parois cellulaires, interfaces) et coalesçant en macro-fissures [Smith, 2003; Mulla, 2021]. Au niveau du tissu, des paramètres tels que la forme des cellules et l'adhésion entre les parois cellulaires contrôlent la propagation des fissures à l'intérieur et/ou à travers les cellules, influençant l'énergie de fracture et la résistance des particules. Ces particules subissent une fragmentation progressive en raison des contraintes mécaniques exercées par leurs voisines pendant le broyage, résultant en une microstructure granulaire hautement désordonnée [Nguyen, 2015].

Les interactions mécaniques et physico-chimiques au niveau des constituants seront modélisées ainsi que la dissociation intercellulaire. Ceci permettra de développer des lois de fracture applicables à des particules uniques. Ces lois seront validées expérimentalement et intégrées dans des simulations dynamiques comportant un grand nombre de particules à l'échelle du procédé. L'histologie des résidus végétaux sélectionnés sera analysée à l'aide de divers systèmes d'imagerie adaptés, et des expériences de nano-indentation pourront fournir des propriétés mécaniques des composants tissulaires [Chichi, 2013]. Des tests de traction simples sur des échantillons de tissus végétaux seront effectués pour analyser la propagation des fissures et les déformations. Ces tests permettront de paramétrer des simulations de type peridynamique [Frank, 2020].

Pour la validat
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Contraintes et risques :
Aucune contrainte ou de risques connus.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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