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Doctorant (H/F) en biochimie et biologie structurale de l'ARN pour le développement de nouveaux antibio

Référence : UPR9002-ERIENN-006

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 67084 STRASBOURG (France)
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Date limite de candidature : 26/11/2024

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  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat

    CDD de 3 ans

  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Sujet de thèse :
La résistance antimicrobienne aux antibiotiques constitue une menace sérieuse pour la santé humaine. L'OMS a identifié les agents pathogènes ESKAPE (E. faecium, S. aureus, K. pneumoniae, A. baumannii, P. aeruginosa et Enterobacter spp.) comme des cibles prioritaires pour la découverte de médicaments. Ces bactéries sont la principale cause d'infections nosocomiales dans le monde, et la plupart d'entre elles sont multirésistantes. Nous utiliserons une approche intégrative, avec une combinaison d'approches biochimiques, biophysiques, structurales et microbiologiques, pour développer de nouveaux antibiotiques en suivant en parallèle deux approches distinctes, toutes deux ciblant le ribosome bactérien.

La première approche consiste à développer une molécule chimérique entre un peptide antimicrobien riche en proline (PrAMP) et un antibiotique macrolide. Les macrolides sont une classe d'antibiotiques cliniquement importante, principalement utilisée contre les bactéries Gram(+). Ils inhibent la synthèse des protéines en obstruant le tunnel de sortie des peptides (PET) dans le ribosome, mais leur utilisation est compliquée par l'émergence de résistances. Les peptides antimicrobiens riches en proline (PrAMP) constituent une nouvelle classe prometteuse d'antibiotiques qui pénètrent dans le cytosol bactérien à l'aide de transporteurs de la membrane interne et se fixent également dans le PET. Ils présentent une forte activité antimicrobienne contre certaines des espèces Gram(-) multirésistantes les plus alarmantes. Les structures des ribosomes liés aux macrolides ou aux PrAMPs ont révélé un chevauchement partiel de leurs sites de liaison respectifs dans la TEP, empêchant a priori la liaison simultanée de ces deux classes d'antibiotiques. Nos récents travaux basés sur des études structurales et thermodynamiques ont montré que, bien que ces deux classes d'antibiotiques interagissent avec l'ARNr dans le tunnel de sortie du ribosome, ils peuvent coexister en raison d'un déplacement inattendu du PrAMP suite à la liaison du macrolide. La structure cryoEM que nous avons obtenue indique clairement qu'une molécule chimérique pourrait effectivement se lier au ribosome et surmonter la résistance actuelle aux macrolides et étendre leur spectre d'activité aux bactéries Gram (-). Notre objectif est de concevoir de telles molécules chimériques, de tester leurs capacités à interagir avec les ribosomes de bactéries ESKAPE ainsi que leurs propriétés antibiotiques, ceci afin de proposer de nouveaux composés utilisables sur les bactéries résistantes et disposant d’un spectre antibiotique élargi.

La seconde approche consiste à développer, en collaboration avec Reynald Gillet (Université de Rennes), de nouveaux antibiotiques ciblant la trans-traduction dans les bactéries multi-résistantes d'ESKAPE. La trans-traduction est le principal mécanisme de recyclage des ribosomes bloqués sur un ARNm problématique chez le
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Profil recherché

Contraintes et risques :
Pas de risques particuliers.

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

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À propos de l'offre

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

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