Doctorant (e) -Compréhension des mécanismes de vieillissement sous irradiation des phases MAX et des ph
Référence : UMR6634-CHRVUR-055
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 76801 ST ETIENNE DU ROUVRAY (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
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Nature du contrat
CDD de 3 ans
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) La rémunération est d'un minimum de 2135,00 € mensuel € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les phases MAX sont des composés ayant pour formule Mn+1AXn, où M est un métal de transition, A appartient aux groupes 12 à 16, et X est le carbone ou l'azote. Ces phases sont prometteuses pour diverses applications nucléaires, telles que les structures de cœur et les gaines de combustible dans les réacteurs nucléaires de Génération IV, ainsi que comme revêtements des gaines en zircaloy pour développer des combustibles tolérants aux accidents dans les réacteurs à eau sous pression. Cependant, leur microstructure a tendance à évoluer sous irradiation, entraînant une dégradation de leurs propriétés mécaniques. Par conséquent, l'amélioration de la résistance à l'irradiation des phases MAX est essentielle pour leur exploitation à long terme en réacteurs nucléaires.
Les phases MAX à haute entropie (phases HE-MAX) incorporent généralement de 3 à 5 éléments dans leurs sites M ou A. Elles présentent généralement de meilleures propriétés et une stabilité potentiellement accrue sous irradiation par rapport aux phases MAX conventionnelles. Le projet ANR HEIRMAX (Développement de phases MAX à haute entropie et résistantes à l'irradiation) vise à concevoir et à évaluer la tolérance à l'irradiation de phases MAX à entropie moyenne à élevée. Cette tolérance sera évaluée par des irradiations aux ions, en se concentrant sur la stabilité de leur microstructure aux échelles micro et nanométriques, et sur les propriétés mécaniques (dureté, ténacité et comportement en compression).
Ce projet (ANR HEIRMAX) implique quatre laboratoires français. L'Institut P' (Poitiers) est chargé de l'élaboration des phases MAX et HE-MAX et de la caractérisation de leur microstructure à l'échelle microscopique. L'IJC-Lab (Orsay) réalisera les irradiations ioniques et la microscopie électronique en transmission in situ. Le GPM (Rouen) et le LEM3 (Metz) se concentreront sur l'évolution de la microstructure sous irradiation de l'échelle nano- à micro-échelle et sur la corrélation avec l'évolution des propriétés mécaniques. Trois doctorants seront recrutés pour collaborer sur ce projet.
Cette offre concerne le/la doctorant.e du GPM. Il/elle se concentrera sur la caractérisation à l'échelle nanométrique afin de comprendre l'effet des irradiations ioniques sur la microstructure d'une phase MAX de référence (Ti3SiC2) et des nouvelles phases HE-MAX. Il participera aux expériences d'irradiation et aux observations in situ à l'IJC Lab et sera en charge des investigations expérimentales au GPM à l'aide de la microscopie électronique en transmission (TEM) et de la sonde atomique tomographique (APT). La collaboration avec les modélisateurs du LEM3 sera cruciale pour améliorer et calibrer les modèles à l'aide des données expérimentales et pour interpréter les résultats de manière mécanistique. La comparaison de ses résultats avec les données mécaniques obtenues dans une autre thèse du projet, supervisée au LEM3, permettra de mie
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Profil recherché
Contraintes et risques :
Travail en zone règlementée (radioprotection)
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le/la candidat.e doit être titulaire d'un Master ou équivalent en sciences des matériaux (microstructure, transformation de phases, propriétés mécaniques, diffusion). La connaissance des effets des irradiations dans les matériaux est un atout. De solides compétences expérimentales, une capacité à rédiger des rapports et à travailler en équipe sont essentielles.
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur