
Doctorant CCD (H/F) : Photovoltaïques à couche mince émergentes dans un espace agricole : stabilité et
Référence : UMR9006-PHISCH-025
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 91120 PALAISEAU (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération Fourchette indicative pour les contractuels 2 200 € brut mensuel € brut/an Fourchette indicative pour les fonctionnaires Non renseignée
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Pour faciliter les meilleures solutions technologiques possibles pour la mise en œuvre de l'agrivoltaïsme, c'est-à-dire l'utilisation combinée des terres à des fins agricoles et pour la production d'électricité, il est nécessaire de concevoir des modules photovoltaïques (PV) hautement efficaces, adaptés à un déploiement dans un environnement agricole. Cela signifie que nous devons contrôler précisément des propriétés physiques telles que la réflectivité et la transmissivité de la lumière, faciliter l'installation avec des modules solaires légers basés sur des cellules à couche mince, ainsi que leur fiabilité et leur cycle de vie. Dans les approches actuelles de fiabilité des systèmes photovoltaïques (PV), les effets de la chimie des facteurs environnementaux, qui peuvent résulter du climat, de la pollution atmosphérique, du lessivage des matériaux des cellules ou de la dégradation des matériaux d'encapsulation, sont généralement négligés. Cependant, les mécanismes de dégradation pourraient être fortement influencés par l'environnement, en particulier dans les applications agricoles, où les installations sont en contact avec de nombreux engrais, herbicides, espèces biologiques, etc., et sont exposées à des niveaux élevés d'humidité. Cela est particulièrement important pour les PV à couche mince, qui pourraient offrir des solutions mobiles, flexibles et semi-transparentes, mais également pour les pièces métalliques (câbles, cadre, etc.). Alors que les modules PV commerciaux à base de silicium ont déjà trouvé une première place dans le domaine de l'agrivoltaïsme, une analyse dédiée de la compatibilité des matériaux absorbeurs à couche mince, tels que les pérovskites halogénées et les CIGS, ainsi que leurs empilements de dispositifs correspondants, commence tout juste à émerger. Ces semi-conducteurs multicomposants contiennent potentiellement des éléments toxiques et présentent des problèmes de stabilité interfaciale inhérents, ce qui nécessite donc une évaluation de la réactivité chimique possible avant que ces technologies ne puissent être mises en œuvre dans un environnement agricole. Pour atteindre cet objectif, nos activités de recherche se situent à l'interface entre la science des matériaux, la chimie physique et la physique de la matière condensée. En parallèle, la science de la corrosion permet d'évaluer la stabilité des métaux, mais aussi de divers oxydes semi-conducteurs et isolants, des produits de corrosion et des polymères utilisés dans l’empilement des dispositifs. Combiner l'expertise de la science de la corrosion et de la science des matériaux photovoltaïques ouvrira une nouvelle perspective sur l'applicabilité des nouveaux systèmes PV dans l'agrivoltaïsme.
(1) Dinesh, H.; Pearce, J. M. Renewable and Sustainable Energy Reviews 2016, 54, 299–308.
(2) Barron-Gafford, G.A. et al. Agrivoltaics Provide Mutual Benefits across the Food–Energy–Water Nexus in Drylands. Nat Sustai
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Profil recherché
Competences :
• Diplôme de Master en science des matériaux, chimie physique ou dans des domaines connexes
• Solide base en physique et chimie des semi-conducteurs
• Fort intérêt pour l'expérimentation sur des dispositifs de caractérisation avancée et la fabrication d'échantillons
• Bonnes compétences en anglais et en communication
• Esprit curieux pour explorer l'inconnu et acquérir de nouvelles compétences expérimentales
• Mobilité internationale pour établir une collaboration étroite avec nos partenaires basés aux États-Unis
Contraintes et risques :
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur