• TéléchargerPDF – 42.32Ko

Contrat post-doctoral en spectroscopie ultra-rapide 2D de cellules solaires transparents proche-infraro

Référence : UMR7504-STEHAA-013

  • Fonction publique : Fonction publique de l'État
  • Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
  • Localisation : 67034 STRASBOURG (France)
  • TéléchargerPDF – 42.32Ko

Partager la page

Veuillez pour partager sur Facebook, Twitter et LinkedIn.

  • Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
  • Nature du contrat Non renseigné
  • Expérience souhaitée Non renseigné
  • Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) entre 3021,50 et 3451,51€ bruts mensuels selon expérience € brut/an
  • Catégorie Catégorie A (cadre)
  • Management Non renseigné
  • Télétravail possible Non renseigné

Vos missions en quelques mots

Missions :
Dans le domaine des cellules solaires, outre la technologie Si bien établie, les cellules solaires dites de 3e génération explorent soit des matériaux moins chers, soit des utilisations alternatives, c'est-à-dire au-delà des cellules solaires noires classiques qui décorent les toits des maisons.
Dans ce contexte, l'objectif du consortium français TRANSITION est d'explorer ce que l'on appelle les « cellules solaires à colorant » (DSSC), qui seraient totalement transparentes, par ex. n'absorbant que la partie invisible du spectre solaire. Des cellules solaires transparentes pourraient à terme remplacer nos fenêtres, et produire de l'électricité tout en préservant l'esthétique d'un bâtiment.
Avec cette perspective, le projet inter-disciplinaire TRANSITION regroupe des chimistes d'Amiens (F. Sauvage, coord.) et de Nantes (F. Odobel et son équipe), et l'équipe BIODYN de l'Inst. de Physique et Chimie des Matériaux de Strasbourg (IPCMS, https://www.ipcms.fr/en/equipe/biodyn/). Nous avons récemment fait des progrès importants avec des colorants absorbant le proche infrarouge pour les cellules solaires à colorant (DSSC) [1-3]. En particulier, nous avons pu obtenir les meilleures performances pour des cellules transparentes en termes de rendement de conversion de puissance (PCE) et de transmission moyenne dans le visible (AVT). La prochaines étapes de notre projet concernent les DSSC avec de nouveaux colorants proche IR plus performants et des électrolytes à l'état solide, qui devraient augmenter le PCE jusqu'à 7%.
La spectroscopie ultrarapide est l'outil de choix pour étudier les processus d'injection de porteurs et leurs processus compétitifs tels que le transfert d'énergie du monomère à l'agrégat. Un enjeu central est de tester par spectroscopie électronique 2D si les agrégats moléculaires libèrent des électrons et contribuent ainsi à la production de photo-courant. Ceci est généralement considéré comme impossible, mais différentes observations indiquent que la situation est différente pour nos cellules.
[1] T. Baron et al., Angewandte Chemie (2022), 61, e202207459
[2] T. Baron et al., J. Mat. Chem. A (2023), 11, 16767-16775
[3] M. Kurucz et al., ChemPhotoChem (2024), 8, e202300175


Activités :
Le chercheur ou la chercheuse post-doc mènera des expériences de spectroscopie femtoseconde, d'absorption transitoire, en version 2D ou non, ainsi que de fluorescence, dans le visible et le proche infrarouge (IR) sur des prototypes de cellules solaires, en testant les nouveaux matériaux, à savoir les mérocyanines comme colorants proche IR, et les électrolytes à l'état solide. De toute première importance est la contribution du chercheur ou de la chercheuse post-doc à l’optimisation du set-up 2DES. Cela requiert aussi l’adaptation de nos outils d’analyse de données (Python) à la spectroscopie 2D
Combinés aux performances des dispositifs obtenus par les partenaires d'Amiens, ces résultats constitueron
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...

Profil recherché

Competences :
Le ou la candidat(e) doit être titulaires d'un doctorat en physique ou chimie physique. Avoir une expérience solide en spectroscopie ultrarapide et en optique non linéaire est un pré-requis. Des qualifications supplémentaires telles que la formation et supervision d'étudiants de master, et la maîtrise de Python et/ou Matlab sont des atouts.
Contraintes et risques :
Sécurité laser
Risques chimiques mineurs (manipulation de solvants)

Niveau d'études minimum requis

  • Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
  • Spécialisation Formations générales

Langues

  • Français Seuil

Qui sommes-nous ?

Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.

C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.

En savoir plus sur l'employeur

À propos de l'offre

  • Financé par le projet ANR TRANSITION (2023-26)

  • Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.

  • Vacant
  • Chercheuse / Chercheur

D'autres offres pourraient vous intéresser