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Contrat doctoral (H/F) sur le thème Mégaconférences et gouvernance climatique : une histoire socio-juri
Référence : UMR7074-ANNMAR-001
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 92001 NANTERRE (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) 2200 euros bruts mensuels € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Sujet de thèse :
Les trente dernières années ont vu se développer un important corpus normatif et institutionnel sur la question du changement climatique. A l’échelle internationale, la gouvernance climatique s’est caractérisée depuis 1992 par une centralisation autour des institutions onusiennes, l’élaboration des normes s’organisant autour de « mégaconférences » agrégeant une multitude d’acteurs étatiques et non-étatiques. Le développement du droit international de l’environnement est depuis rythmé par ces mégaconférences – Conférence de Stockholm ; Sommet de Rio ; Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et ses Conférences des Parties (COP), etc. – qui jouent un rôle déterminant dans la définition de l’ordre du jour international, la mise en avant et l’invisibilisation de certains enjeux, la formation d’alliances et la cristallisation de tensions géopolitiques, et en dernier ressort l’adoption de règles plus ou moins contraignantes. Si les mégaconférences – à mesure que s’aggrave la crise climatique – font l’objet d’un traitement médiatique croissant, elles demeurent mal comprises du grand public mais aussi des juristes, lesquels concentrent souvent leurs analyses sur les questions juridico-techniques et l’état du droit positif. Il apparaît pourtant indispensable, pour comprendre les contradictions et les limites du droit international de l’environnement, de mieux comprendre les conditions matérielles, institutionnelles et socio-historiques de son développement. C’est à cette meilleure compréhension que propose de travailler ce projet de thèse, en offrant une analyse sociojuridique des mégaconférences centrée sur la « mère matricielle » de toutes les conférences climatiques : la Conférence de Rio de 1992.
Le projet consistera à développer une socio-histoire des acteurs présents (délégations nationales, experts, fonctionnaires internationaux, représentants d’ONG et représentants d’entreprises) et d’analyser leurs stratégies discursives, normatives et institutionnelles dans les négociations de la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques et de la Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement. Pour cela, la méthodologie privilégiée sera un travail archivistique au sein des institutions internationales ainsi qu’une lecture juridique approfondie des travaux effectués en amont par le comité préparatoire à Genève et à New York. Cette méthodologie s’inscrit dans les approches critiques du droit international à l’aune de l’Anthropocène. Deux pistes de recherche seront envisagées. La première est que les contradictions et les ambivalences du droit international de l’environnement en matière de lutte contre le changement climatique se trouvent déjà présentes au sein des négociations lors de la Conférence de Rio et des instruments normatifs qui en sont issus, notamment en ce qui concerne la distribution du pouvoir au niveau mondial et les vi
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Profil recherché
Contraintes et risques :
n/a
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 7 Master/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur