CDD Chercheur (H/F) chimie des matériaux : incorporation des lanthanides dans des oxydes d'uranium
Référence : UMR5257-NICCLA-002
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
- Localisation : 30207 CHUSCLAN (France)
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert uniquement aux contractuels
- Nature du contrat Non renseigné
- Expérience souhaitée Non renseigné
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Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Entre 2 991,58 € et 4 166,70 € bruts mensuels selon expérience € brut/an
- Catégorie Catégorie A (cadre)
- Management Non renseigné
- Télétravail possible Non renseigné
Vos missions en quelques mots
Missions :
Le Laboratoire des Interfaces de Matériaux en Evolution de l’Institut de Chimie Séparative de Marcoule (ICSM/LIME) recrute une chercheuse ou un chercheur pour développer une activité relative à l’étude de l’incorporation et de la spéciation d’ions lanthanides lourds (Gd-Lu) dans la structure de différents composés d’uranium. Ce travail s’inscrit dans le cadre du projet Horizon Europe MALAR (Novel 2D-3D Materials for Lanthanides Recovery from Nuclear Waste) qui vise à valoriser certains des éléments lanthanides issus du cycle du combustible nucléaire. Le/la candidat(e) devra mener une activité expérimentale importante et posséder une bonne aptitude relationnelle lui permettant d’interagir avec les différents acteurs du projet.
Activités :
Le/la candidat(e) devra développer une démarche expérimentale visant tout d’abord à étudier les limites d’incorporation d’ions lanthanides lourds (typiquement du Gd au Lu) dans la structure de différents oxydes d’uranium tels que UO2, U3O8, UO3, (UO2)O2.4H2O, … La synthèse de ces phases sera menée via des méthodes de co-précipitation visant à assurer une homogénéité cationique importante. Les solides obtenus seront caractérisés de manière extensive à travers des techniques complémentaires permettant une description de la structure et de la spéciation à différentes échelles (DRX, spectroscopie Raman et XAS, notamment). Le comportement des poudres à haute température sera par la suite examiné lors d’une étape de frittage. Enfin, un dernier axe de travail concernera la dissolution des échantillons préparés, à la fois dans le but d’en comprendre les leviers, mais également de produire des solutions pouvant être utilisées par les autres partenaires pour tester les procédés de chimie séparative développés dans le cadre du projet.
Le/la candidat(e) devra en outre mener un travail bibliographique et diffuser/valoriser ses résultats par la rédaction de rapports et d’articles scientifiques, ainsi que par la participation à des réunions de projets et des congrès. Une participation aux tâches collectives du laboratoire sera également attendue.
Contexte de travail :
Les éléments lanthanides sont aujourd’hui utilisés dans de nombreuses applications technologiques de notre quotidien. Néanmoins, leur absence du sol européen en fait des éléments stratégiques dont l’approvisionnement doit être sécurisée dans une démarche d’économie circulaire s’appuyant sur des ressources nouvelles, telles que celles de la mine urbaine. C’est aussi le cas du combustible nucléaire usé, qui contient en son sein de nombreux produits de fission, dont des lanthanides. Dans ce cadre, le projet Européen MALAR vise à proposer de nouvelles méthodes de séparation des lanthanides en aval des procédés de retraitement des combustibles nucléaires, mettant notamment en œuvre des oxydes de graphène fonctionnalisés. Ces approches nécessitent en outre de connaître de manière fine la spéciation des
Voir plus sur le site emploi.cnrs.fr...
Profil recherché
Competences :
- Synthèse inorganique : méthodes de co-précipitation par voie humide, synthèse hydrothermale ;
- Etude de la durabilité chimique de phases solides : mesures de concentrations élémentaires en solution par ICP-AES, et caractérisation de l’interface solide/liquide en cours d’évolution ;
- Techniques de caractérisation du solide : Diffraction des Rayons X par la poudre et affinement Rietveld, Spectroscopies vibrationnelles (FTIR et Raman), Microscopies électroniques à balayage et à transmission, Spectroscopie d’absorption X ;
- Expérience du travail sur la matière radioactive ;
- Autres compétences : maîtrise des outils informatiques de recueil et de traitement des données. Maîtrise des techniques de présentations (orales et écrites) et d'animation de réunion. Compréhension orale et écrite de l'anglais de niveau 2.
Contraintes et risques :
Ce travail se déroulera principalement au Laboratoire des Interfaces de Matériaux en Evolution de l’ICSM, en zone réglementée du point de vue radiologique. Il comprendra à ce titre la formation « Prévention des risques Niveau 1 » et un suivi médical adapté.
Niveau d'études minimum requis
- Niveau Niveau 8 Doctorat/diplômes équivalents
- Spécialisation Formations générales
Langues
- Français Seuil
Qui sommes-nous ?
Le Centre national de la recherche scientifique est un organisme public de recherche pluridisciplinaire placé sous la tutelle du ministère de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation.
C’est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 33 000 femmes et hommes (dont plus de 16 000 chercheurs et plus de 16 000 ingénieurs et techniciens), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines.
Depuis plus de 80 ans, le CNRS développe des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait du CNRS un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde.
Le partenariat qui lie le CNRS avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
À propos de l'offre
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Le Centre national de la recherche scientifique est l’une des plus importantes institutions publiques au monde : 34 000 femmes et hommes (plus de 1 000 laboratoires et 200 métiers), en partenariat avec les universités et les grandes écoles, y font progresser les connaissances en explorant le vivant, la matière, l’Univers et le fonctionnement des sociétés humaines. Depuis plus de 80 ans, y sont développées des recherches pluri et interdisciplinaires sur tout le territoire national, en Europe et à l’international. Le lien étroit que le CNRS tisse entre ses missions de recherche et le transfert vers la société fait de lui un acteur clé de l’innovation en France et dans le monde. Le partenariat qui le lie avec les entreprises est le socle de sa politique de valorisation et les start-ups issues de ses laboratoires (près de 100 chaque année) témoignent du potentiel économique de ses travaux de recherche.
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Vacant
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Chercheuse / Chercheur