Adjoint(e) radioprotection et nucléaire proximité (hors INB) H/F
Référence : 2024-1669715
- Fonction publique : Fonction publique de l'État
- Employeur : Direction Générale de la Prévention des Risques (DGPR)
- Localisation : TOUR SEQUOIA 92055 PARIS LA DEFENSE CEDEX
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- Nature de l’emploi Emploi ouvert aux titulaires et aux contractuels
- Expérience souhaitée Confirmé
-
Rémunération (fourchette indicative pour les contractuels) Non renseigné
- Catégorie Catégorie A+ (Encadrement supérieur - Autres emplois fonctionnels)
- Management Oui
- Télétravail possible Oui
Vos missions en quelques mots
Le ou la titulaire du poste sera le chef ou la cheffe du pôle
« hors Installations Nucléaires de Base » au sein de la Mission Sûreté Nucléaire et Radioprotection (MSNR).
L'équipe du pôle « hors Installations Nucléaires de Base » est particulièrement chargée des activités suivantes :
- élaboration de la réglementation et suivi réglementaire (code de la santé publique, code de l'environnement (réglementation ICPE), code minier) en matière de radioprotection ;
- élaboration de doctrine, suivi et instruction de dossiers en lien avec les services concernés des DREAL ou de l'ASN (substances radioactives et radioprotection en ICPE, sites pollués radioactifs, sites miniers, dérogations au titre du code de la santé publique..) ;
- élaboration et pilotage de la démarche des après-mines d'uranium (doctrines, soutien aux DREALs) et des opérations liées aux stériles miniers uranifères ;
- élaboration des mémoires de réponse aux contentieux (Conseil d'État, Commission européenne..) ;
- suivi des travaux relatifs aux directives européennes (directive « normes de base en radioprotection », directive « déchets ») ;
- animation du réseau des correspondants « après-mines uranifères » des DREALs ;
- participation à des commissions et groupes de travail nationaux (Commission nationale des aides dans le domaine radioactif (CNAR), Plan national de gestion des matières et des déchets radioactifs (PNGMDR), Plan national d'action radon (PNAR), Comité directeur post-accidentel (CODIRPA), inventaire national des déchets de l'ANDRA, déchets à radioactivité naturelle renforcée..) ;
- participations aux exercices de crises nucléaires ou radiologiques ;
- formation des inspecteurs des installations classées.
Le ou la titulaire encadre deux ingénieurs de niveau A. Il ou elle est sous l'autorité du chef de la Mission Sûreté Nucléaire et Radioprotection (MSNR) dont il ou elle est l'adjoint(e).
Le ou la titulaire sera en relation étroite avec l'ASN (direction des déchets, des installations de recherche et du cycle, direction du transport et des sources, direction des rayonnements ionisants et de la santé), l'inspection des installations classées (DREAL) et les différents bureaux ou services compétents de la DGPR (sol et sous-sol, pollution des eaux, de l'air, gestion des déchets). Le ou la titulaire entretiendra également une collaboration régulière avec les différents services ministériels compétents (Direction générale de l'énergie et du climat (DGEC)..) et les établissements publics concernés (Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA), Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN)).
Le ou la titulaire pourra également prendre part aux négociations en cours au niveau européen et international.
Profil recherché
Ce poste constitue un poste de second niveau, avec des enjeux de management et de conduite de projets complexes.
Les compétences techniques souhaitées sont relatives à la sûreté nucléaire et la radioprotection.
Les aptitudes au management, à la conduite de projet et au droit administratif seront également appréciées.
L'aisance relationnelle des candidats seront aussi évaluées.
Éléments de candidature
Documents à transmettre
Personnes à contacter
- benoit.bettinelli@developpement-durable.gouv.fr
- anne-cecile.rigail@developpement-durable.gouv.fr
Qui sommes-nous ?
La DGPR agit sur le quotidien et sur le long terme….
…. pour assurer à la France une résilience face aux risques, limiter l’impact de notre environnement sur note santé, éviter le gaspillage et développer l’économie circulaire.
En matière d’activités industrielles
… la DGPR et ses services déconcentrés régulent, autorisent et contrôlent les activités pour éviter les accidents, réduire les émissions, conduire notre industrie vers un développement durable et une performance de pointe. Sont concernées les activités du quotidien (stations-service par exemple) jusqu’aux gros sites industriels, l’industrie traditionnelle mais aussi les énergies renouvelables (éoliennes, méthaniseurs, barrages) ou les activités du futur (développement de l’hydrogène, des batteries, des nanotechnologies, etc.)
En matière de risques naturels…
… les démarches de connaissance, d’investissements pour la réduction des risques (inondations, avalanches, feux de forêt, séismes et volcanisme dans les zones concernées, etc.) sont mises en œuvre. La DGPR et ses services déconcentrés assurent aussi la prévision des crues des cours d’eau 7j/7, 24h24.
La DGPR agit pour la réduction de l’exposition aux facteurs environnementaux nocifs pour la santé…
… (produits chimiques dont perturbateurs endocriniens ou produits phytosanitaires dangereux, techniques OGM pouvant présenter des risques, bruit, ondes électromagnétiques, etc.)
Ces actions portent notamment sur les objets du quotidien du smartphone aux couches-culottes, les produits utilisés au quotidien (peintures, désinfectants, produits ménagers, produits anti-pou, produits de traitement du bois, etc.), les pratiques du quotidien (expérimentation de « radars sonores ») mais aussi les cultures ou les process industriels qui ont un impact sur ce qui finira dans nos assiettes ou dans nos mains.
La DGPR est par ailleurs impliquée dans la promotion d’une approche « une seule santé » en France, dont la nécessité a malheureusement été illustrée par la crise de la COVID.
En matière d’économie circulaire …
la DGPR agit pour la réduction du gaspillage, la lutte contre les plastiques inutiles (sur les lieux de vente, dans les emballages, etc.), le développement de la réparation et du ré-emploi, la constitution de filières de recyclage, la responsabilisation des entreprises vendant des biens.
Pour porter ses actions, la DGPR dispose….
… d’outils réglementaires, de fonds publics pour soutenir les investissements ou inciter à changer les comportements, d’outils fiscaux (en lien avec le ministère du Budget), d’outils de communication, de partenariats, etc.
Ainsi, les équipes de la DGPR sont en contact quotidien avec de nombreux interlocuteurs …
…en France, en Europe – et parfois au-delà de l’Europe – pour les thématiques qui incitent à des partenariats à l’échelle planétaire, comme par exemple pour la protection de la couche d’ozone ou la lutte contre les pollutions plastiques.
Si vous rejoignez la DGPR, préparez-vous à rencontrer acteurs économiques industriels et agricoles, associations, élus parlementaires et locaux, experts et chercheurs, diplomates, conseils juridiques, autorités de la concurrence, etc.
À propos de l'offre
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Pour vous renseigner sur le poste, vous pouvez vous adresser aux personnes suivantes :
- Titulaire actuel : M. Brice DELIME brice.delime@developpement-durable.gouv.fr
- Chef de la MSNR : M. Benoît BETTINELLI benoit.bettinelli@developpement-durable.gouv.fr
- Cheffe du service des risques technologiques :
Mme Anne-Cécile RIGAIL
anne-cecile.rigail@developpement-durable.gouv.fr
Il sera demandé un CV et, éventuellement, une lettre de motivation. -
RenoiRH : E000006416
Cotatation RIFSEEP : 2.1 sur grille fonctions commune
A+
Adjoint chef bureau
Le ou la titulaire dispose d'un bureau individuel.
Deux jours de télétravail par semaine sont classiquement autorisés pour un poste à plein temps.
Les modalités et les horaires de travail se réfèrent au règlement applicable à la DGPR. -
Ce poste est ouvert à tout candidat compétent, qu'il soit fonctionnaire ou non. Le recrutement d'un candidat non fonctionnaire se ferait sur le statut de contractuel, a priori pour un contrat de 3 ans (à confirmer avec le recruteur), après constat de l'absence de candidature de fonctionnaire adaptée (fondement juridique : 2° de l'article L.332-2 du code général de la fonction publique de L'État). A l'issue du contrat de 3 ans, il est envisageable de poursuivre en CDI ou par un autre contrat de 3 ans, sous réserve de l'accord des parties.
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Vacant à partir du 01/12/2024
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Responsable sectorielle / sectoriel