Analyste en détection d’intrusions
L'analyste en détection d'intrusions exploite et analyse les alertes de sécurité issues du centre de détection, rédige des rapports techniques, enrichit les procédures par retour d'expérience, suit les actualités techniques et accompagne le traitement des incidents par les équipes dédiées.
En quoi consiste ce métier ?
L’analyste en détection d’intrusions analyse et interprète les différentes alertes de sécurité remontées par le centre de détection. Cette analyse permet de mieux comprendre les phénomènes observés et d’identifier les menaces potentielles.
Elle/il rédige des fiches techniques et des rapports détaillés sur les incidents de sécurité et effectue des présentations orales pour partager les conclusions de ses analyses. Cela permet aux équipes concernées de prendre les mesures nécessaires.
En enrichissant les procédures existantes grâce au retour d’expérience, l’analyste contribue à améliorer la qualité et la pertinence des informations fournies par le centre de détection. Elle/il accompagne également les équipes dans le traitement des incidents.
La veille technologique est une part importante du métier. L’analyste suit l’actualité technique, tant en France qu’à l’international, afin de rester informé des nouvelles menaces et des solutions de sécurité disponibles.
Elle/il doit également évaluer les mesures de gestion de la sécurité, décider des actions à entreprendre pour adapter la sécurité et gérer l’exposition aux risques. La production de documentation claire et précise est essentielle pour assurer la bonne communication des exigences de sécurité.
Quelles sont les qualités et compétences requises ?
Pour être efficace dans ce métier, l’analyste en détection d’intrusions doit posséder un sens aigu de l’analyse, une grande capacité d’adaptation, et une aisance relationnelle. La rigueur et le sens de la synthèse sont essentiels pour traiter et communiquer les informations de sécurité. La diplomatie et le sens de l’écoute facilitent les interactions avec les équipes et les parties prenantes.
Des compétences techniques en veille technologique, gestion des risques, production de documentation, et support aux changements sont également indispensables.