Responsable de la gestion des déchets
Pilote des projets et des opérations de gestion des déchets, c’est un acteur clé dans la protection de l’environnement.
Quel est son rôle ?
La ou le responsable de la gestion des déchets participe à l’élaboration et à la mise en œuvre de plans de traitement des déchets. Il contrôle les opérations pour garantir l’évacuation et la valorisation des déchets.
Quelles sont ses missions ?
Personne clé du territoire, il joue un rôle majeur de conseil, de veille et d’alerte. Il garantit l’application de la réglementation pour le traitement des déchets. Il contribue, dans ses actions, à la protection de l’environnement et à la prévention des risques sanitaires tout en veillant à la gestion optimale des coûts.
Ainsi, il participe à l’élaboration des stratégies territoriales en proposant des évolutions techniques et organisationnelles, répondant à la fois aux enjeux sanitaires, écologiques et aux besoins des usagers (pratiques environnementales respectueuses, réduction des nuisances, points d’apports volontaires…). Il anime et organise les services de collecte, les centres de tri et les déchetteries. Il favorise le développement de l’économie circulaire en proposant des alternatives aux déchets : recyclage et réparation.
En qualité de gestionnaire, il cherche à limiter et à anticiper les coûts de traitement des déchets. Il est responsable de l’optimisation des moyens humains, matériels et financiers et dispose donc d’une forte autonomie dans la planification et l’organisation du travail. Enfin, il est amené à encadrer des équipes et à conduire des études techniques.
Quelles sont ses compétences ?
Une bonne maîtrise des données et des informations techniques est primordiale pour assurer la gestion et la valorisation des déchets. Une connaissance des enjeux et des évolutions du cadre réglementaire et technologique est nécessaire pour entreprendre des projets de modernisation. De bonnes capacités d’analyse, d’observation, de planification et de négociation sont nécessaires pour l’élaboration et la mise en oeuvre de plans d’action dédiés. Enfin, une aisance communicationnelle facilite l’interaction avec les équipes et les organismes : départements, agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie (ADEME), filières de traitement…