Gestionnaire des aides au développement
Le gestionnaire des aides au développement participe aux réflexions concernant les politiques de l’aide publique au développement de la France et représente la politique de développement au niveau national et international.
En quoi consiste ce métier ?
Le gestionnaire des aides au développement élabore des enquêtes, gère des données statistiques et assure le suivi des projets concernés.
Sa mission consiste à prévoir et piloter la trajectoire financière des projets tout en assurant le suivi transversal des comités concernés, garantissant ainsi une coordination harmonieuse entre les parties prenantes. Il coordonne l’ensemble des relations avec les parties des instances nationales (Cour des Comptes, Parlement, CICID) et internationales (OCDE, UE, Nations Unies).
En outre, il réalise une analyse approfondie des évolutions et des enjeux stratégiques, permettant de prendre des décisions éclairées pour orienter les actions de développement. Pour cela, il met en place des statistiques et des indicateurs pertinents et assure le suivi budgétaire des programmes (programmation, exécution, travaux associés).
Le gestionnaire des aides au développement travaillant dans la fonction publique met en œuvre les règles en matière de marchés publics. Son rôle polyvalent et stratégique lui permet de contribuer au progrès économique et social du pays.
Il peut aussi bien exercer sa mission au sein de la fonction publique d’Etat ou territoriale, par exemple au sein d’un ministère, d’une ambassade ou au niveau régional.
Quelles sont les qualités et compétences requises ?
Le gestionnaire des aides au développement doit posséder des connaissances en économie de développement, en conduite de projets ainsi qu’en matière de politiques publiques.
Une maîtrise des langues vivantes, notamment de l’anglais est essentielle pour l’exercice de ce métier. L’agent doit être en capacité de pouvoir analyser des données, utiliser des méthodes de gestion des outils de traitement des données statistiques.
Il doit faire preuve de rigueur, de réactivité ainsi que d’autonomie, tout en démontrant d’excellentes compétences relationnelles pour la représentation et la négociation des politiques de développement au niveau national et international.
Enfin, une appétence pour la recherche ainsi qu’une forte disponibilité sont également requises pour ce poste.